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Trekking au Ladakh, Zanskar en Inde



Udaipur - Miyar - Knagla - via Phuktal - Hemis 4 semaine



Ladakh Map

Programme Detaille Du Trek
Vous trouverez donc ci-joint une description assez détaillée des plaisirs et des difficultés que nous sommes susceptibles de rencontrer.

Je n’ai pas détaillé dans ce document le descriptif détaillé des différents temples susceptibles d’être visités, soit avant (Manali, Udaipur) soit pendant (Monastères de la vallée de Padum, Phuktal) soit à la fin du trek (Vallée de l’Indus).

Si vous souhaitez avoir votre propre documentation. Il existe trois guides de trekking sur cette région.
Deux en Anglais:
  • Trekking au Ladakh, Zanskar par Charlie Loram aux éditions Trailbrazer.
  • Trekking dans l'Himalaya indien aux éditions Lonely Planet.
Deux en Français:
  • Ladakh-Zanskar par Philippe Chabloz et Charles Genoud aux éditions Artou/Olizane.
  • Le Ladakh et l’Himalaya de l’Ouest par Patrick Kaplanian aux éditions Adret/Peuples du
monde.
La description de l’itinéraire est un « mix » de renseignements retrouvés sur ces guides ainsi que sur des sites Internet.

Pour les cartes:
Nous utiliserons deux cartes récentes au 1/150 000 : Ladakh-Zanskar Sud et Centre aux éditions Olizane. Les cartes satellites ont été récupérées grâce au logiciel Google earth. Les tracés personnalisés de notre itinéraire (reportés sur les vues satellites et les cartes), les calculs approximatifs des distances et courbe de dénivelée ont été réalisés grâce au logiciel « carte sur table ».

Enfin les dessins illustrant les débuts de chapitre sont tirés du livre : Carnet de voyage, Himalaya karakorum de David Alazraki (eds gallimard).

L’APPROCHE
1er jour : vol Paris - Delhi, arrivée soit le samedi soir soit le dimanche tôt dans la nuit.
2è jour : Delhi - Manali.


 

La ville moderne de Manali s'étend à l'extrémité nord de la vallée de Kulu et de la rivière Béas, sur un site fort ancien. C'est une ville agréable, bien que très développée, qui compte un grand nombre d'hôtels et de restaurants.

L’été  la ville et les villages voisins de Dhungri et de Vashisht accueillent quantité de « hippies » et de voyageurs venus d'Occident, tous attirés par la qualité de la marijuana de la région.
Manali s'articule autour d'une seule grande rue, le Mall. La National Highway 21, sur la rive gauche de la rivière Beas devient le Mall, animé et bruyant, avec ses nombreux commerces et marchés.

Visite du temple Dhungri, ou temple Hadimba
C’est un bâtiment de quatre étages en bois sis au milieu d’un bois de déodars (sorte de cèdres géants), le Dhungri Van Vihar.

Le temple de Hadimba (Dhungri) est un temple traditionnel himachali, du type pagode, en bois, à trois étages. Erigé en 1553, par le maharadjah Bahadur Singh le temple est dédiée à la déesse Hadimba considérée comme la déesse mère de la vallée. La déesse est régulièrement consultée en période des difficultés ou de calamités. Des sacrifices animaux sont encore faits ici en son honneur.

Gompa Gadhan Thekchokling  
Construit par des réfugiés tibétains à la fin des années 60, il abrite quelques belles fresques colorées et une statue de Bouddha de taille moyenne. A l'extérieur, la liste des martyrs tibétains tués durant l'occupation chinoise de 1987 à 1989 figure sur le mur.

Le vieux Manali
Le vieux village de Manali s'étend à quelque 3 km au nord-ouest de la ville nouvelle. C'est un quartier très agréable, où se mêlent vergers et pensions, et où le bétail circule librement. Les maisons sont de pierres et de bois de déodar, agréablement décorées. Visite du temple de Manu

3 è jour : Manali - Udaipur - Chimrat.
Une journée de route (175 km., environ 7 heures) est nécessaire pour rejoindre en car Udaipur, point de départ du trek.

Dès la sortie de Manali, la route grimpe fortement au milieu de grandes forêts de conifères. Passage du Rohtang pass (4111 m). Il est enseveli sous la neige d’octobre à Juin. La route est impressionnante qui grimpe de 2000 m en 52 km.

Le passage du Rohtang  cause un choc, transition soudaine des pentes verdoyantes, couvertes de forêts de cèdres du Pangi-Pir Panjaal à l’austérité du paysage de Lahaul. Le Lahaul reste cependant relativement humide. C’est climatiquement une zone tampon entre la vallée de la Béas baignée par la mousson et le Ladakh désertique. On y voit une végétation de buissons, de petits arbres, mais aussi de pins et de genévriers. On y voit surtout de superbes glaciers, par exemple de Keylong, la « capitale » du Lahaul.

Descente raide jusqu’à Gramphu puis route en balcon jusqu’à Keylong (122 km. de Manali).
Vers Gondla on peut aller visiter le gompa Guru Ghantal dans le village de Tupchiling à 4 km de là. Fondé il y a huit siècles, mais entièrement restauré il y a une trentaine d’années, le gompa est relié à celui de Stakna près de Leh, au Ladakh et appartient à l’ordre Droukpa. Le Guru Ghantal, construit en bois, est célèbre pour ses sculptures et ses statues de Padmasambavha.

Après Keylong, capitale administrative des districts du Lahaul et du Spiti, sur la route commerciale principale reliant Manali à Leh, on tourne à l’Ouest pour remonter (53 km.) la vallée de la Chandra river jusqu’à Udaipur.

De grandes forêts de pins bleus poussent tout autour du village d’Udaipur. L'altitude (2650 m) étant relativement basse, des vergers de pommiers, de noyers, d’abricotiers, etc. ont été plantés. Udaipur offre l’un des  paysages les plus verdoyants du Lahaul. Ce village attire beaucoup de touristes et de pèlerins venant admirer deux temples uniques, celui de Trilokinath et celui de Mrikula Devi.

Le Lahaul est partiellement hindou, partiellement bouddhiste les deux religions se mêlant souvent. Un tel syncrétisme est particulièrement évident à Udaipur dans les deux temples de Trilokinath et de Mrikula Devi que nous visiterons.

D'Udaipur, on continue la route qui a été récemment construite en empruntant la gorge étroite marquant l'entrée de la vallée de Miyar.

Plusieurs villages se succèdent : Chimrat, Churput, et enfin Urgos où nous attend notre équipe de porteurs.

CHIMRAT - PADUM (ZANSKAR) VIA LE KANG LA
A la recherche du Blue Poppy

4 ème jour - Urgos - camp au delà de Tharang
(temps de marche moyen 4-5 heures)

Du camp en suivant sur quelques kilomètres la rive droite de la vallée par la route en construction, on atteint un pont nouvellement construit qui permet de rejoindre le village de Kkhanjar. A la sortie du village traversée d’une belle pinède de pins bleus de l’Himalaya. Le chemin croise ensuite un large cône d’éboulis alluvialavant une montée progressive jusqu’au dernier village de la vallée : Tharang. C’est la limite des conifères.

Du village, montée raide de 200 m jusqu’à un replat au bord d’un torrent. Vues en contrebas de la vallée vers les crêtes couvertes de neige de la chaîne du Pir Panjal au delà de la vallée de la Chenab. De là une marche facile amène au camp.

5 è jour : Tharang - Gumbah Nullah
(temps de marche moyen 5-6 heures)

Montée régulière à travers de riches pâturages jusqu’à Gaddi , un campement important. Les bergers de Padum amenaient autrefois leurs yaks ici, venant de la vallée du Zanskar en traversant  le Shingo La et le col voisin de Tarasalamu. Actuellement le terrain est occupé l’été par les bergers Gaddi, de religion hindoue, transhumants venus de la vallée de la Chamba qui vivent là tout l’été s’abritant dans des « igloos de pierre ». Tous les torrents latéraux sont franchis en utilisant des ponts en bois. Les prés sont couverts de fleurs sauvages dès que la neige fond début juillet. Le camp de Gumbah Nullah (3900m) est l'un des nombreux campements de la vallée supérieure de la Miyar. Du camp, premiers aperçus des crêtes de 6000 m du grand Himalaya, bien que le Kang La soit encore hors de vue.

6 è jour : Gumbah Nullah - camp de base du glacier
(temps de marche moyen 5 à 6 heures)

De Gumbah Nullah il faut deux heures pour atteindre le camp de bergers localement connu sous le nom de Khai Got (approximativement 4100m). le campement se compose d'un grand abri de roche qui protège les bergers en cas d’intempéries. A noter une forêt de bouleaux argentés en face du camp, marquant la limite supérieure des arbres. De Khai Got, le chemin  serpente à travers les prés croisant quelques torrents qui peuvent avoir comme conséquence de se mouiller les pieds. Juste avant la moraine terminale  (approximativement 4200 m),  il y a un campement de bergers Gaddi. N'approchez pas du camp tant que les chiens ne sont pas enchaînés. Les rochers énormes au bas du glacier de Miyar marquent la limite pour les mules de bât. Il y a quelques lieux de campement abrités parmi de petits lacs glaciaires, fournissant une base confortable avant de se diriger vers la vallée du Zanskar.

7 è jour : Camp de base - Camp du glacier
(temps de marche moyen 8 à 9 heures)

Le glacier de Miyar, long de 28 kilomètres permet d’atteindre la base du Kang La. La remontée du glacier va prendre deux jours. De camp au pied du glacier on suit la moraine latérale terminale rive gauche du glacier. Cet itinéraire est fatigant, suite de montées et de descentes en suivant un chemin peu marqué jusqu'au confluent avec un glacier latéral côté est (approximativement 4600 m), qui est également la limite supérieure de la moraine terminale.

Traversée chaotique +++ de la jonction entre les deux glaciers avant de rejoindre la galce vive. De là, la progression  est plus facile, avec une montée progressive sur une glace rugueuse. Il est parfois nécessaire de négocier le passage de crevasses bien visibles.

8 è jour : Camp du glacier - Kang La - Camp de base versant nord.
(temps de marche moyen 8 à 9 heures)

L'itinéraire suit le milieu du glacier montant graduellement à travers glace et éboulis morainiques. Vues magnifiques en contrebas de la vallée sur le mont Menthosa (6443m), alors que la vision de nombreux sommets vierges de 6000m fermant la vallée glaciaire est une bonne indication de l’approche du col.

En haut du glacier, un grand amphithéâtre de neige mène à la base du col. Une dernière montée de 250 m à 300 m n'est pas difficile, mais nécessite, dès que la neige recouvre la glace de s’encorder car le secteur est crevassé. Arrivée au  Kang La (5450 m). A la descente, l'itinéraire suit plutôt la rive gauche, évitant les crevasses énormes situées au pied des falaises rocheuses.

L'itinéraire zigzague à travers des crevasses avant de descendre les champs de neige et la moraine terminale. La descente de la moraine est raide par endroits. On atteint le confluent avec la vallée venant du Poat La.  Il y a ici un petit camp herbeux et une source (approximativement 4800m).

9 è jour : Camp élevé - Chimichenma
(temps de marche moyen 3 - 4 heures)
 
Journée facile de récupération
Du camp, suivre la rive droite de la vallée, croisant de nombreux torrents et lieux de campements herbeux.

10 ème jour : Chimichenma - Bardan
(temps de marche moyen 4 - 5 heures)

A l’extrémité d'un plateau rocheux, le chemin raide descend à travers prés et éboulis rocheux.  Il reste sur la rive droite du torrent Temasa Tokpo  et atteint un grand pré et une source juste au-dessus de la vallée de la Tsarap et de la piste carossable menant à Padum. Une fois sur ce chemin il faut marcher ½ heure de plus jusqu’au camp situé avant le monastère de Bardan en face du village de Pipcha que nous visitons l’après-midi.

BARDAN - PHUKTAL
La vallée centrale du Zanskar

11 è jour : Journée de repos à Bardan, visite des monastère de la vallée de Padum (Karsha - Sani - Pipiting - Tagrimo).

Journée de repos, Ravitaillement à Padum, changement d’équipe, on récupère des mules pour continuer le trek. On louera un taxi-jeep pour rejoindre Padum et visiter les monastères de la vallée Karsha, Sani.

Padum
capitale du Zanskar, a une population d'un peu moins de mille habitants, bouddhistes et musulmans sunnites. C'est le seul endroit du Zanskar où l'on trouve une mosquée. Au- dessus de l'agglomération se dressent quelques temples qui ne présentent pas d'intérêt particulier. De la forteresse de Padum il ne reste que quelques traces, après les destructions du 15e siècle par Mirza Haidar, et du 19e siècle par Zorawar Singh.

Les monastères de Sani, de Pipiting et de Karsha ont été édifiés avant la pénétration, au 10e siècle, de la culture tibétaine.

Karsha
S'étageant sur une colline qui surplombe la plaine de Padum, Karsha est le plus grand monastère Gelugpa du Zanskar. Il fut fondé au 12 è. siècle et abrite actuellement près de 160 moines.

Pipiting
Pipiting est situé au nord-est de Padum.

Sani
Par sa position et son organisation architecturale, le monastère de Sani rappelle les plus anciennes fondations monastiques de l'Himalaya, comme Tabo au Spiti et Alchi au Ladakh. Le monastère n'est pas situé sur le flanc d'une colline dans une position stratégique et protégée, mais il a été construit au niveau de la plaine, près de la rivière Doda. Les bâtiments sont entourés d'un mur d'enceinte. L'intérieur renferme le célèbre chörten que les Zanskaris appellent Kanika Chörten, et qui laisse penser que Sani est parmi les centres religieux les plus anciens du Zanskar, datant d'avant l'implantation de la culture tibétaine.

Tagrimo
Situé juste au dessus de Padum sur un pain de sucre, Tagrimo est un monastère Kagyüpa où vivent une trentaine de moines. Il fut construit au 17e siècle.

12 è. jour : Bardan - Reru
(temps de marche moyen 5 - 6 heures)

De Bardan à Reru on suit une route poussiéreuse et monotone mais facile. De Bardan on rejoint en 2 heures Mune (3900 m) et son petit monastère Gelugpa. Le monastère abrite une petite communauté de moines Gelugpas. Les peintures qui ornent les murs des temples ont été refaites récemment et représentent des personnages plus particulièrement vénérés par les disciples de Tsongkhapa, tels que Yamantaka et le protecteur Dorje Shugden.

On passe ensuite à Reru (3700 m) pique-nique  près d’un petit lac. Petit coin idyllique après la chaleur et la poussière de la route.

Du pont après  Reru on quitte la route qui se termine en cul de sac dans une gorge un peu plus loin. Le sentier grimpe fortement au dessus de la gorge, passage d’un petit col avec vue en contrebas sur de avant de remonter  que l’on suit jusqu’au village fortifié de Ichar (3650 m) avec ses maisons perchées au sommet d’une falaise ; Très belles vues sur les sommets enneigés. Camp dans un pré en contrebas du village avant la pont permettant de rejoindre l’autre rive.

13 è. jour : Ichar - Khalbok
(temps de marche moyen 6 heures)

On continue par un chemin en montagnes russes jusqu’à Dorzong. En face du village sur l’autre rive on aperçoit un fort dans la falaise. Après ce village, alternance de petits canyons sur le chemin qui surplombe la rivière Lungnak. Passage au village de Pepula. Juste avant Tsetang (3750 m) on traverse une gorge spectaculaire en empruntant un pont fait de blocs de pierre à l’équilibre précaire.

Alternance de petits canyons de poudingue sur le chemin difficile pour les chevaux qui surplombe la Lungnak. Le chemin passe sous le village de Surle puis rejoint le hameau de Khalbok.

14 è. jour : Khalbok - Phuktal.
(temps de marche moyen 5 - 6 heures)

Après Kalbok et jusqu’à Purne on entre dans une gorge de la rivière Lungnak, zone accidentée de 3 km où le chemin est en partie détruit chaque année par des glissements de terrain. On traverse la rivière au confluent des rivières Tsarap et Kargyak qui forment la Langnak, pour atteindre Purne (3950 m), village appartenant à deux familles, boissons, ravitaillement possible (probablement le dernier avant la fin du raid).

Pour rejoindre le monastère de Phuktal (3850 m), suivre la rive gauche de la rivière Tsarap pendant 1 ½ à 2 heures dans un magnifique canyon aux rochers rouges. Le sentier n’est pas difficile.. On passe ensuite rive droite. Après une courte montée raide, et le passage d’un ressaut on atteint un petit plateau parsemé de chörtens et de bannières et on voit pour la première fois le monastère qui s’accroche à la falaise au dessus d’une grande grotte.

Dominant la Tsarap, Phuktal, de par sa situation, est certainement le site monastique le plus impressionnant du Zanskar. Le temple de couleur ocre est abrité au fond de la grotte tandis que les cellules des moines se déploient au dessus. Ce monastère Gelugpa est construit autour d’une source sacrée qui coule toute l’année même au cœur de l’hiver quand les autres sources gèlent. Cette source est interdite aux femmes. Il faut débâter les mules pour traverser le monastère. Le portage du matériel permet alors de bien tester son acclimatation. Camp au dessus du monastère

PHUKTAL - HEMIS
« Au milieu de nulle part, les hautes vallées de la chaîne du zanskar »

15 è. jour :Phuktal - Tantak
7 heures

De Phuktal suivre le chemin le long de la rivière, chemin bien marqué mais parfois précaire. Passer un petit col de crête puis redescendre vers la rivière. On aperçoit une grande grotte sur la gauche 100 m au dessus du chemin (eau, bois) ; On continue de suivre la Tsarap à flanc. Le chemin redescend (sentier aérien et précaire) pour passer la rivière à gué au niveau d’un coude de la vallée. Remonter en face et rejoindre le village de Tantak avec son petit monastère bâti au sommet du village. Un moine de Phuktal est chargé de son entretien. Camp au bord de la rivière en dessous du village.

16 è jour :Tantak - Pied du Lari la, Mola Sumdo 5 heures
On remonte la vallée principale en longeant un plateau surplombant des gorges.
Passer ensuite dans une vallée latérale (un pont de bois et trois chörtens marquent l’entrée de cette gorge) pour rejoindre à travers champs le village de Shade l’un des plus isolés du Zanskar.
De Shade on remonte le fond du vallon. Passage d’une petite crête et montée terminale facile au Rolang La (5000 m) situé sur une longue crête sommitale. Descendre dans un vallon entre les deux cols : Rolang La et Lari La qui se font face. Bon camp.

17 è jour : Pied du Lari La, Mola Sumdo - Niri sumdo 6 heures
Monter en oblique sur la droite jusqu’au col (4850 m). Montée d’abord raide puis plus facile.
Descendre dans une première combe puis rejoindre une pente herbeuse, traverser un torrent et remonter en face à un petit col.

Le chemin continue à descendre à flanc toujours dans l’axe de la Niri Chu, jusqu’à un replat (murets de pierre). Reprendre la descente et traverser un torrent. Descendre le vallon en laissant successivement quatre vallées venant de la droite. Suivre tantôt la rive droite, tantôt la rive gauche jusqu’aux alpages de Niri (alpages d’été du village de Shade 4500 m). Nombreuses traversées du torrent. Suivre un vallon latéralent pour atteindre rapidement les alpages de Yandam (alpages d’été du village de Tsazar),

18 è. jour : Alpages de Niri - Pandang la - Zangla Sumdo 8 heures.
Remonter un grand vallon pour atteindre le Pandang la (5100 m). Montée éprouvante. Arrivée au col dans un paysage lunaire à la végétation particulière. Nombreux fossiles de bélemnite témoins de la mer Thétys. Descente sur le flanc droit par un chemin parfois difficile à suivre. Descente en oblique au dessus du torrent (sur sa droite) . Suivre un plateau.. Le sentier franchit un front morainique sur la gauche qui donne accès à une autre vallée fermée. Continuer le long du torrent. Laisser deux gorges une à gauche l’autre à droite . Traverser plusieurs fois le torrent avant d’arriver à Zangla Sumdo 3800 m (alpages d’été).

On a rejoint l’itinéraire dit du Jumlan, itinéraire d’entre-saisons praticable à partir de la mi-août à cause des rivières en crue, infranchissables plus tôt en saison. On y trouve du bois à profusion et des grottes confortables. Cependant c’est un chemin difficile en raison du froid éventuel, des cols à 5000 m; compliqué car d’innombrables vallées partent en tout sens ; austère car le parcours se déroule au fond de gorges encaissées, avec plus d’une centaine de traversées de rivières sans un seul village. Le chemin est plus difficile dans le sens emprunté en raison de la raideur des versants ouest/sud ouest.

19 è. jour : Zangla Sumdo (3800 m) - Charchar La (4950 m) - camp nord du Charchar la (4450 m)
S’engager dans une vallée secondaire à gauche, franchir un canyon, tirer sur la droite et remonter un long et raide pierrier (série d’anciens verrous glaciaires) (900 m de dénivelée) pour atteindre le Charchar la (4950 m).

Belles vues en arrière sur la principale chaîne de l’Himalaya au delà de Padum. Du col s’engager dans une pente légère et rejoindre un torrent. Suivre le torrent qui s’engage dans une série de défilés impressionnants nécessitant de se mouiller les pieds. Les mules suivent elles un chemin à flanc peu marqué sur la rive gauche du torrent. Camp abrité au dessus du torrent vers 4450 m au confluent de deux vallées.

20 è. jour : Camp nord du charchar la (4450 m) - Tilat Sumdo (3750 m)
Descendre ½ h une large vallée puis passer un goulet pour rejoindre une petite combe. Les parois se resserrent de plus en plus et le chemin devient difficile. Très nombreuses traversées de torrent dans un paysage sauvage. On atteint la rivière Chang Chu (ou Kurna river) et Tilat Sumdo après 7 heures de progression difficile. Au cas où la force du courant rendrait les traversées trop difficiles dans l’après-midi, cette étape est  scindée en deux.

Nombreux abris (grottes) tout au long du parcours. D’importants troupeaux utilisent cet itinéraire tous les automnes entre la région du Rupshu et le Zanskar. Cinq kilomètres avant Tilat Sumdo, une petite grotte dans une falaise contient une roche en forme de lingam, symbole de Shiva, que les femmes stériles viennent prier.

21 è. jour : Tilut Sumdo - Camp sud du Zalung karpo La 7 - 8 heures
2 h de montée et plusieurs traversées de torrent  sont nécessaires pour atteindre la vallée latérale qui nous permet de sortir de la vallée de la rivière Chang Chu. Deux heures de progression dans une très belle gorge tantôt à droite, tantôt à gauche. Le chemin est difficile pour les mules. Rejoindre une vallée qui arrive de la gauche depuis le Ruberung la. Remonter la vallée sur des replats au dessus et à gauche du torrent puis dans le lit de la rivière (vaste tranchée de gros galets) pour atteindre le camp, zone herbeuse et plate.

22 è. jour : Camp sud du Zalung karpo La - Zalung karpo La - Camp de la Langtang Chu
6 - 7 heures

Remonter une gorge puis une belle vallée pour rejoindre un raide pierrier qui mène à un premier col (bannières à prières). Descendre puis remonter en suivant une crête jusqu’au sommet du Zalung karpo La (5100 m). Belles vues sur la face ouest du Kang yaze, la chaîne du Zanskar et les hauts plateaux du Changtang à la frontière tibétaine. Descendre la vallée jusqu’à un bon camp. Région très isolée, l’exploration de petites vallées secondaires peut éventuellement permettre la découverte de bharals « moutons bleus de l’Himalaya » voire d’un léopard des neiges (on peut toujours rêver).

23ème jour : Camp de la Langtang Chu - Nimaling
6 - 7 heures (plus la montée au bivouac dans le cas de l’ascension du Kang Yaze)
Courte montée au dessus du camp, passer un front morainique puis descendre en franchissant plusieurs torrents. Passer quelques murets (murs mani), quelques traversées avant d’atteindre les champs et les maisons de Tamachan.

On longe l’impressionnante face ouest du Kang Yaze. Retraverser la vallée et rejoindre la vallée de la Markha au village de Hunkar, plus haut village de cette vallée (4000 m). Remonter cette vallée qui se resserre et prend de l’altitude. Traverser rive gauche (pont) et arriver aux alpages de Tachuntse. Le chemin est bien meilleur, quelques raidillons. La rivière est assez loin sur la gauche (gorge).. Passer près d’un petit lac puis à travers les alpages rejoindre Nimaling (4650 m).
Nimaling est un rassemblement de bergeries de pierre où les habitants de la Markha font paître leurs yacks et leurs chèvres au cours de l’été;

La vallée de la Markha est l’une des plus hautes vallées du Ladakh (4700 m) dominée par le Kang yaze (6400 m).

24 è jour : Ascension en aller-retour de l’antécime ouest du kang yaze.
La meilleure solution est de bivouaquer au pied de l’arête NNW dans la moraine à 5400 m (nombreux emplacements dégagés mais peu confortables).

L’ascension se fait par l’arête NNW (à droite de la photo), croupe de neige/glace qui mène à l’antécime nord à 6100 m.

Difficulté PD, corde, piolets, crampons, quelques crevasses.

Une autre arête mènerait au sommet principal mais le rocher délité rend l’entreprise dangereuse et la difficulté tout autre. Descente par le même itinéraire.

25 è jour : Nimaling - Kongmaru La - Shang  8 heures
Traverser la Markha (facile). Longue montée de flanc, puis quelques lacets jusqu'au Kongmaru-la (5150 m, 1 h 1/2). Descente raide. Passer un emplacement de camp (4700 m), puis rejoindre un torrent. Longue descente dans des gorges avec .deux passages difficiles pour les chevaux. Plusieurs gués faciles. Sortir des gorges et rester rive gauche jusqu'à Chukirmo. Ensuite, parfois dans le lit de la rivière (pénible), rive droite, et de nouveau rive gauche, arriver à Shang. Beau camp dans les bosquets. A 1 h du village, petite gompa.

26 è jour : Shang - Hemis - visites des monastères de la vallée de l’Indus en amont de Leh - Leh
2 1/2 heures de marche puis visites en jeep ou car

Reprendre le lit de la rivière, puis un bon sentier parmi de gros blocs. Retraverser rive gauche. On rejoint une piste carrossable et poussiéreuse. Passer une petite maison en dur puis une série de chörtens. Laisser Martsellang à droite et suivre un chemin en pente douce jusqu'à Hemis.

FIN DU TREK

LA VALLEE DE L’INDUS ET SES MONASTERES
Hémis, fin du trek, retour à la civilisation. On récupère des jeeps ou un car. Après la visite d’Hémis, le retour à Leh pourra se faire en suivant le chemin des écoliers afin de visiter un certain nombre de monastères et sites célèbres de la vallée de l’Indus.

Le descriptif des monastères fait l’objet d’un document à part. Le programme ci-dessous est plutôt dense. Il pourra bien évidemment être aménagé au goût de chacun. Il faut aussi tenir compte de possibles retards accumulés au cours du trek raccourcissant le temps passé à Leh avant de reprendre l’avion.

P.S. La visite des monastères est beaucoup plus intéressante si vous avez une connaissance des bases du bouddhisme et du panthéon tibétain.

Pour préparer le voyage et vous permettre de comprendre tout le symbolisme qui imprègne la vie religieuse des Zanskaris et des Ladakhi, je conseille le livre de Tcheuky Sèngué : Le Temple tibétain et son symbolisme aux éditions Claire lumière.

La fin du trek à Hemis permet de visiter ce monastère, l’un des plus célèbres du ladakh. Nous suivrons le chemin des écoliers (bouddhistes !) pour rentrer sur Leh en visitant au passage plusieurs grands monastères.

Monastère de Hémis
En descendant d’hémis (jeep ou car) on rejoint rapidement la vallée de l’Indus. En face carrefour avec la route menant au Tibet via le Chang La. Dans cette vallée il est possible de visiter

Le monastère de Chemre
Le monastère de Taktok


De retour dans la vallée de l’Indus on reprend la route de Leh non sans s’arrêter pour visiter

Le monastère de Stakna
Le monastère de Tiktse

 
Ce fantastique ensemble architectural couvre de haut en bas une colline située à 17 kilomètres en amont de Leh, sur la rive droite de l'Indus. C’est le seul monastère du Ladakh édifié à l’imitation des cités monastiques du Tibet central. Devant un petit Dreulma lhakhang avec toutes les formes de Tara (Dreulma) dans une vitrine et au-dessus, une petite salle avec deux chörtens abritant les restes du 6ème et du 7ème rinpoche.

Le palais de Shey  
Situé à 15 kilomètres à l'est de Leh, Shey fut la capitale du Ladakh jusqu'au 15e siècle, lorsque Leh la remplaça. Plusieurs temples et autres édifices méritent une visite.

27 è. jour : Visite des monastères du Sham
En aval de Leh, vers l'ouest, se trouve une région appelée "Sham" (mot qui signifie "bas" en tibétain). Elle conserve de nombreux très vieux monastères comme Alchi, Mangyu et Sumdah Chung, dans leur état d'origine, ou d'autres, comme Rizong ou Likir, entièrement restaurés. Il faut aussi s'arrêter pour visiter les restes de Basgo, une des premières places fortes des premiers rois du Ladakh.

Alchi  
Le plus célèbre des monastères de la vallée, construit au XIè siècle, c’est un témoignage unique de l’art bouddhiste influencé par l’Inde et le Cachemire avant que ces deux pays ne subissent l’invasion musulmane qui fit disparaître presque tous les témoins de l’art bouddhiste de cette époque.

Rizong
Fondé récemment, au XIX ème siècle, Le monastère se niche dans un cadre grandiose, un cirque montagneux absolument désertique, les champs ayant disparu depuis un certains temps.

Likir
Le site est superbe. Le bâtiment est construit sur un monticule lui même au fond d’une vallée.
Likir est l'un des plus importants monastères Gelugpas du Ladakh.

Basgo
Capitale du Bas-Ladakh (Sham + Purig + Baltistan) au XVème siècle, il ne reste de la citadelle de Basgo que des ruines et deux temples. Le site est plutôt spectaculaire. Dans le village, au pied de la forteresse, a été construit le premier mendong (mur de "manis") du Ladakh à l'initiative du grand roi Sengge Namgyal au début du XVII è siècle.

Situé entre Saspol et Leh, à 42 km de Leh, juste avant le village de Nimmu en venant de Srinagar, Basgo n'est que rarement visité et pourtant mérite un arrêt.

Leh, la capitale et ses environs

28 ème jour
LEH, la capitale et les monastères alentours


L'arrivée à Leh entre les grillages des camps militaires n'a rien d'enchanteur. La présence massive de militaires rappelle que la région borde les régions sensibles du Pakistan et de la Chine. La ville dopée par le tourisme récent (1974) s'allonge le long de la route à une vitesse fulgurante. A 3505 m d’altitude, Leh est le seul endroit du Ladakh où l'on trouve des hôtels, des restaurants, une banque et tous les commerces nécessaires. Que l'on vienne en avion ou en bus, c'est toujours à Leh que commence ou se termine un séjour au Ladakh.

Considérée aujourd'hui comme un cul-de-sac, elle eut un passé plus prestigieux où, traversée par les caravanes qui sillonnaient l'Asie, elle se trouvait au coeur d'importantes voies de passage. Sa position géographique faisait naturellement d'elle un centre privilégié d'échanges commerciaux sur la voie de communication reliant le Cachemire à l'Asie Centrale.

Capitale depuis le XVe siècle, elle est surmontée par l'imposant Palais Royal. Il évoque le Potala de Lhassa qui sera construit 50 ans plus tard. Où que l'on soit dans Leh, on aperçoit sa masse imposante au dessus de nous. Sa façade principale, de neuf étages, large de près de 60 mètres, est haute de 58 mètres. S'élevant au-dessus de toutes les constructions voisines, il s'affirme à la fois comme une forteresse colossale et comme un chef-d'oeuvre architectural. Aujourd'hui, son état de délabrement tragique, ne permet pas de restituer la vraie grandeur de cet édifice.

Le palais de Leh fait partie d'un ensemble de constructions qui occupent la crête du Namgyal Tsemo. Celle-ci s'étend sur plusieurs kilomètres et supporte une série de bâtiments dans un état de délabrement  plus ou moins avancé. Au sommet, on trouve la forteresse (Victory fort), datant de 1520 environ, que fit construire Tashi Namgyal en commémoration de sa victoire sur les armées du Cachemire. Il n’en subsiste que des ruines.

Ensuite, le Gönkhang, temple des Divinités Gardiennes, édifié par le même monarque après sa victoire sur des envahisseurs turcs d’Asie centrale. Il est de couleur rouge et contient d’intéressantes peintures murales, notamment une image de Mahâkâla à six bras.

Plus bas est érigé le temple dédié à Maitreya. La statue de Maitreya occupe trois étages de la construction

Dans la vieille ville se dresse la mosquée de Leh, bâtiment vert et blanc, ouvert seulement aux hommes où viennent se recueillir les musulmans sunnites de Leh, descendants des commerçants qui ont fait la richesse de Leh.

Au pied du Palais Royal, la vieille ville se transforme rapidement. Les antiques maisons aux balcons de bois fermés et à peine ajourés sont remplacées par des constructions modernes qui enlèvent à la ville beaucoup de son authenticité.

La rue principale sert de marché aux légumes tous les jours du matin au soir. Les femmes ladakhi, coiffées du "tipi", le chapeau haut-de-forme caractéristique, viennent y vendre les produits de leur jardin : carottes, choux, navets, oignons et bien entendu des abricots.

A 3500 m., Leh est à la limite supérieure des cultures. Au dessous on trouve presque tout, mais au dessus ne poussent que l'orge et les pois.

A Changspa, petit village des environs de Leh, on peut voir d’importantes sculptures bouddhiques datant de l’époque où le Ladakh se convertit au bouddhisme (VIII - IX è siècles).

le monastère de Sangkhar
A un km au nord du pic Namgyel fondé à la fin du XIXè siècle, il dépend de Spituk. Il sert à une grande partie de la vallée de Leh. Une petite communauté de moines gelugpa y demeure.

A l’extrémité de la route traversant Changspa se dresse le Shanti stupa, construit par les japonais en 1985. Du sommet, magnifiques points de vue.

Monastère de Spituk
Monastère de Phyang

 
29 - 30 ème jours Vol Leh - Delhi puis Delhi - Paris
les vols de Leh à Delhi sont soumis aux aléas climatiques et peuvent être annulés ou repoussés au dernier moment suivant les conditions météos à Leh. Le départ de Delhi se fait en général en pleine nuit, il nous sera donc possible de visiter rapidement Delhi l’après-midi. Arrivée en France en milieu - fin d’après-midi.

En conclusion,
« s’il est statistiquement très raisonnable de penser que tout va vraiment bien se passer, rien ne dira jamais que tout va toujours se dérouler exactement… comme prévu. »

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